Débat: Santé pour tous

Les Soirées Rouges – PCF Paris 20ème

Jeudi 3 Avril 2025, à 19:30

3 Place des Grès, 75020 Paris

Débat : Santé pour tous, grande sécu et politiques d’accès aux soins

Avec:

Dr Mady Denantes, médecin dans le 20ème arrondissement

Pr. André Grimaldi, Professeur émérite à la Pitié Salpétrière

Karine Duchauchoi, adjointe à la Mairie du 20ème, chargée de la Santé

23 mars : Pour que Vive la culture!

Rendez-vous le 23 Mars, 14 heures à La Bellevilloise (19-20 rue Boyer, 75020 Paris)

Devant l’état d’urgence culturelle, inventons de nouveaux états généraux de la culture!

Vive la Culture!

Mais qui sont ces gens qui se réjouissent d’empêcher la création? Qui sont ces qui gens qui veulent le éteindre feu de la culture? Qui sont ces gens qui vont fermer en des masse des théâtres, des compagnies, des cinémas, des bibliothèques, des studios de musique, des ateliers, des associations? Qui sont ces gens qui organisent le grand des plan de licenciement des artistes du pays? Qui sont ces gens qui espèrent nous priver de nos de nos de joies, de nos rencontres, de nos questions, de nos rêves?
Que cherchent-ils?
Les attaques se multiplient pour réduire la capacité d’action culturelle dans notre pays. Les coupes claires dans les budgets des collectivités territoriales ont fourni le prétexte à certaines pour supprimer leurs aides à la création et vont plonger l’ensemble des collectivités, qui les premières financeuses de la culture, dans de graves pour maintenir leur action de service public. Le budget encore dégradé du ministère de la Culture lui-même vient donner sens à ces orientations.
Le « Pass Culture » est le symbole d’une politique qui s’en remet toujours plus au marché, qui vient alimenter les industries culturelles et l’uniformisation sans développer les pratiques ni démocratiser l’accès. Le gel brutal de sa meilleure part, la part collective, en confirme la nature profonde: il s’agit bien, principalement, d’une nouvelle distribution d’argent public aux grandes entreprises.
Cette décision va fortement impacter des dispositifs d’éducation artistique qu’il faudrait plutôt développer. Et comme si cela ne suffisait pas, les artistes-auteurs et artistes-autrices se voient enfin imposer une nouvelle taxation…
Les coups terribles qui sont portés aux politiques publiques de la culture, et à travers elle à un tissu culturel qui traverse une longue période de crise, sont irresponsables, dangereux et cyniques.
Priver un peuple de culture, c’est l’empêcher d’inventer son avenir, c’est l’empêcher de se rassembler, c’est l’empêcher de se raconter, c’est l’empêcher de discuter, c’est l’empêcher de vivre.
C’est porter atteinte à la dignité des femmes et des hommes qui le composent.
Nous voulons défendre les politiques publiques de la culture et la culture elle-même. Elle est la condition du politique, la condition de l’émancipation humaine. C’est elle qui permet de donner du sens.
Nous ne voulons pas la voir réduite à cet horizon rétréci, biaisé et dépouillé que nous proposent les quelques grands propriétaires qui ont fait main basse sur les médias, l’industrie culturelle, les réseaux de diffusion…
Nous refusons de nous laisser embarquer dans leur vision falsifiée du monde d’aujourd’hui comme dans leur vision déshumanisée du monde de demain.
Nous refusons la culture inculquée et injectée, nous revendiquons la culture appropriée, pratiquée, partagée.
Nous revendiquons la culture créolisée, décolonisée, dépatriarcalisée…
Nous pensons que la culture doit être au cœur des choix de société, qu’elle peut être un moteur de l’action politique.
Nous pensons qu’il faut lui consacrer une part sacralisée des richesses produites et des budgets publics.
Nous pensons qu’il faut renforcer le service public.
Nous pensons qu’il faut agir contre la concentration dans le domaine de la culture et des médias et soutenir les structures indépendantes.
Nous pensons qu’il faut assurer une rémunération et une protection sociale dignes de ce nom aux travailleuses et aux travailleurs de l’art, de la culture et de la création.
Nous pensons qu’il faut investir dans la médiation culturelle et l’éducation populaire.
La culture -l’art, la création, l’éducation populaire- n’est pas un truc en plus dont on peut se passer quand les temps sont durs, c’est le feu dont nous avons besoin.
Vous n’éteindrez pas le feu de la culture !
Nous sommes de ces gens qui ne se résolvent pas au pire.
Nous sommes de ces gens qui aiment le regard, les mots, les gestes, les musiques, les dessins, les objets des autres.
Nous sommes de ces gens qui veulent participer à l’entreprise de création dans le dialogue et la rencontre que permettent les œuvres et la pratique artistique.
Nous sommes de ces gens qui chérissent la liberté.
Des forces nombreuses dans le pays peuvent se mobiliser.
La gauche doit être au rendez-vous de cette lutte inscrite dans sa raison d’être, dans le combat de l’émancipation.
Nous refusons le plan anti-culture du gouvernement, les attaques libérales comme illibérales.
Nous appelons à résister de toutes nos forces et à faire de la culture à un essentiel, un commun, une bannière.
Décrétant l’état d’urgence culturelle, nous appelons à un foisonnement de rendez-vous pour initier de nouveaux états généraux de la culture. Partout où nous nous réunirons pour la défendre, la culture vivra plus fort.

Commission Culture – Parti Communiste Français

collectif-culture@pcf.fr

VOTONS NON ! L’Hôtel-Dieu doit rester un hôpital !

Alors que l’accès aux soins en secteur 1 est de plus en plus restreint, en particulier au centre de Paris et que nous sommes aujourd’hui plus vulnérables encore aux épidémies et aux zoonoses que lors de la crise Covid, la vocation hospitalière de l’Hôtel-Dieu doit être réaffirmée et une nouvelle politique définie pour l’AP-HP.
A l’heure de la « ville du quart d’heure », particulièrement pertinente dans les cas d’urgence, la couverture de santé, au cœur de Paris, ne peut continuer ni à être réduite ni à dépendre de la cession à vil prix du patrimoine immobilier de l’AP-HP avec des opérations de spéculation immobilière coûteuses au final.
Après la difficile expérience de l’hôpital Georges Pompidou, plutôt que de nous endetter dans un nouveau projet de ce type, nous préférons la poursuite graduelle des investissements dans les hôpitaux existants, garantissant une meilleure maîtrise financière, la continuité de l’offre de soins et le développement des capacités de l’hôpital public. Déjà intégré dans le réseau des CHU, l’Hôtel-Dieu est aussi un espace capable d’accueillir une plateforme d’enseignement et de recherche indispensable à la formation des personnels.
Attachés au respect des engagements pris lors de la révision du PLU, nous récusons tout prétexte de dérogation, en particulier la confusion entre le logement de fonction hospitalier qui est incontournable, le logement du personnel AP-HP qui existe à Paris hors hôpital et doit être développé, et le logement social qui ne peut être considéré au détriment des capacités hospitalières.
Quant aux questions qui nous sont présentées sans préciser ni où, ni quand, ni comment les bonnes intentions affichées seront mises en œuvre, elles ne correspondent pas à notre conception de la démocratie locale. Un large débat public, ouvert et transparent comme peut, par exemple, l’organiser la commission nationale du débat public nous paraîtrait un préalable bien plus mobilisateur et susceptible de fonder la confiance par l’engagement citoyen.

En l’attente et pour l’immédiat, il nous apparaît qu’il faut, le 23 mars 2025, écarter toute équivoque en votant CONTRE une proposition vague mais trop porteuse de dangers pour l’hôpital.

Touche pas à ma classe!

Pour la rentrée 2025, 198 classes sont menacées à Paris!
Mobilisons nous pour un plan d’urgence pour l’Éducation Nationale !

A Paris, le gouvernement impose ainsi la suppression de 110 postes d’enseignants dans le primaire, 92 dans le secondaire.
Une première liste de 198 possibles fermetures de classes dans le primaire a été communiquée par le rectorat aux organisations syndicales, 42 divisions pourraient fermer dans les collèges et lycées.
Paris est particulièrement touchée. Alors que la Ville compte pour 2,6% de la baisse nationale de la démographie scolaire dans le primaire, elle subit 25% des suppressions de postes!

Les Propositions du PCF pour l’école publique

  • Décréter un moratoire sur les fermetures de classes, de filières et d’options dans les établissements publics et sur les ouvertures de classes et de filières dans le privé.
  • Limiter les effectifs de 20 à 25 élèves par classe de la maternelle au lycée.
  • Revaloriser les métiers de l’éducation sur le plan de la rémunération, des conditions d’exercice, de la formation.
  • Titulariser les enseignant.es contractuel.les exerçant depuis 5 ans au travers d’un concours spécifique et titulariser les accompagnant.es d’élèves en situation de handicap (AESH).
  • Pré-recruter en urgence 20 000 étudiant.es avec rémunération, formation universitaire et titularisation par un concours niveau master.

Le PCF soutient la campagne Touche Pas à Ma Classe !
Signez la pétition touchepasamaclasse.fr

Pour la jeunesse la mieux formée au monde, adhérez au Parti Communiste Français!